Adorable Adèle

Elle est fraîche et cash, Adèle Exarchopoulos. Comme une fille de 19 ans. Mais elle, elle a remporté la Palme d'or à Cannes pour La Vie d'Adèle, chapitres 1 & 2. À Paris, l'actrice s'est largement confiée à nous. Interview exclusive par Joëlle Lehrer.

J'ai lu que vous étiez prête à vous battre pour décrocher ce rôle dans le film d'Abdellatif Kechiche et que finalement, vous l'aviez obtenu en mangeant une tarte au citron!

C'est Abdel (son petit nom) qui a eu ces mots et cela m'a un peu déçue. Je suppose qu'il a voulu faire de l'humour. Je le voulais vraiment ce rôle. Parce que la B.D. dont est tirée le film me plaisait (ndlr: Le bleu est une couleur chaude), parce que jouer avec Kechiche représentait beaucoup pour moi et que partager cette expérience avec Léa Seydoux m'attirait aussi. Abdel m'intriguait. Il parlait peu lors de notre première rencontre. Je ne savais pas si j'allais lui plaire. Et puis, un jour avant le Nouvel An, il m'a dit: «Bon, je te libère!» J'ai répondu: «Merci! Cela fait tellement longtemps que j'attends ça.» Après, cela s'est enchaîné.

Quelle a été la préparation pour ce rôle?

Il n'y en a pas eu. Abdel nous a dit qu'on allait beaucoup s'éloigner du scénario et qu'on mettrait énormément de nous-mêmes dans le film. Quand j'ai compris que je n'avais pas assez bossé, je me suis mise à pleurer. Je me suis rendu compte par la suite qu'il suffisait qu'il tape dans ses mains pour que je fonde en larmes. Ce mec, il vous rentre dans le cerveau. 

J.L.

La Vie d'Adèle, chapitres 1 & 2, d'Abdellatif Kechiche, fera l'ouverture du Festival du film de Namur le 27 septembre et sortira dans les salles le 9 octobre.

Lire l'intégralité de l'interview dans le GAEL d'octobre.

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