Lous and The Yakuza Guest, spécial anti-crise: le GAEL de novembre est là

Une rencontre exclusive avec la chic et choc Lous and the Yakuza, un dossier spécial anti-crise: le tout nouveau GAEL est disponible en librairie!

LOUS AND THE YAKUZA EN GUEST…

Décrocher dix pages avec Lous and the Yakuza est un sacré défi. Entre le studio pour son album, les catwalks Vuitton, ses stories en cascades sur Insta, les shootings pour Vogue et L’Officiel, un concert sur la Grand-Place et j’en passe, notre GAEL Guest vit en ce moment une existence cadencée. Elle nous a pourtant accueillies chez elle à Bruxelles, a cuisiné pour nous et s’est racontée avec intensité. Sachant que le temps était compté, j’y suis allée les sens en alerte, afin de capter tout élément permettant de mieux la cerner. Les grands tableaux colorés qui ornent ses murs (l’artiste, c’est elle), la longue table de
salon où elle reçoit des amis plusieurs fois par semaine, son débit fougueux ponctué d’« Oh my God! » (quand elle s’énerve, c’est en swahili, précise-t-elle), sa passion pour les mangas mais aussi pour Aristote, un look radicalement différent chaque matin : Lous a tellement de facettes que j’en suis quasi décontenancée.

« La jeune femme, éprise de philosophie mais fermement décidée à vivre de sa musique, a dû se battre pour y arriver »

Congolaise, rwandaise et belge à la fois — ce qui est en soi déjà une bonne raison d’avoir plusieurs visages —, Marie-Pierra Kakoma a connu les séparations dues à l’exil et à la guerre dès son plus jeune âge. La jeune femme, éprise de philosophie mais fermement décidée à vivre de sa musique, a dû se battre pour y arriver. Oui, elle a développé quelque chose de la guerrière. Et pourtant, de notre rencontre, je retiens surtout l’instant suspendu où, derrière sa beauté sculpturale, la diversité de ses talents et la taille affolante de sa garde-robe, la jeune femme de 26 ans reconnaît que cette frénésie fait peut-être fonction d’armure autour d’un cœur intensément émotionnel. Et qu’elle n’est pas encore très à l’aise avec cette intériorité-là. Mais la voilà déjà qui repart d’un grand rire sonore...

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