Indochine descend sur la ville

C'est le plus grand groupe de rock français. Et son leader Nicola Sirkis fascine depuis quelques décennies. Il a confié à Joëlle Lehrer ses révoltes et ses rêves.

L'album "Black City Parade" a été construit un peu comme un road movie.

"A l'insu de son plein gré. Cela a été un défilé de villes. Entre Paris, Bruxelles, Tokyo et Bordeaux... Toutes ses chansons sont nées dans des villes. A Belfast, j'ai pensé à Sylvia Plath. L'énergie est totalement différente entre Bruxelles et Paris. A moins d'une heure et demi de distance en Thalys... A Berlin, on a trouvé plein de points communs avec nous: l'écologie, la non-violence, la tolérance, la peinture et la musique. C'est une grande ville où l'on respire bien."

En découvrant votre nouveau clip, j'ai trouvé que vous aviez vraiment attrapé une gueule d'acteur...

"Il paraît. On me le dit. Mais je n'ai pas du tout envie de devenir acteur. Cette chanson, 'Memoria', je n'ai pas eu besoin de la surjouer. Mais je suis admiratif des acteurs. Je n'arriverais pas à tricher."

Vous êtes très attiré par les femmes artistes.

"Sylvia Plath, Pina Bausch, Sophie Calle sont des sources d'inspiration très fortes."

J.L.

Indochine sera le 4 avril au Cirque Royal ainsi que les 30 et 31 octobre à Forest National.

"Black City Parade", Sony Music.

Lire l'intégralité de l'interview dans le GAEL de mars.

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