Girls in Hawaii, retour au royaume

Sur la scène belge, Girls in Hawaii occupe une place enviée. "Everest", leur nouvel opus, est beau et triste à la fois. Papote avec Antoine, le chanteur et Lionel, le guitariste. Par Joëlle Lehrer

Lâcher-prise

"Nous avons lâché prise durant la conception de ce disque. Habituellement, nous réfléchissons énormément et sommes très fort dans le contrôle. Le deuxième album, par exemple, était très cérébral. Nous avons un nouveau claviériste, François, qui, auparavant, jouait avec Hallo Kosmo. Sa contribution a été très importante sur ce disque."

Un grand manoir

"Ce disque a été enregistré au Château La Frette, près de Paris. C'est la première fois qu'on intègre un studio. Il est vrai que celui-là est tout sauf aseptisé. On y a vu un préampli avec lequel Jacques Brel a régulièrement travaillé. Il nous fascinait beaucoup. Syd Matters, un groupe français, dont nous sommes très fans, a aussi enregistré là. C'est ce qui nous a attiré. Il y a moyen d'utiliser chaque pièce, y compris les toilettes..."

L'Angleterre

"C'est l'un de nos objectifs. On a vraiment envie d'exister là-bas. Même petitement. C'est un des berceaux de la musique pop-rock. On y a sorti un E.P. et obtenu quelques belles critiques. Notre nouvel album y sortira également. Tourner là-bas, cela signifie être payé 150 € pour tout le groupe et dormir dehors... Mais on se dit que c'est un investissement. On a agi de la même façon avec l'Italie. Et le résultat est plus que satisfaisant."

J.L.

-En concert les 21 novembre au Cirque Royal et 22 novembre à l'AB.

Lire l'intégralité de l'interview dans le GAEL de septembre.

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