5 films qui valent la peine de s’enfermer dans les salles obscures!

« La La Land » et la « Belle et la Bête » sont passés, les autres films peuvent enfin briller au cinéma. Découvrez nos films chouchous du mois!

« Lady Macbeth » de William Oldroyd

« Lady Macbeth » de William Oldroyd

Étouffant dans un mariage sans amour, la jeune Katherine (sublime Florence Pugh) se rebelle peu à peu contre la domination qui lui est imposée. Transposition dans l’Angleterre victorienne d’un roman russe de Nikolai Leskov (Lady Macbeth du district de Mtsensk), ce premier film signé William Oldroyd est une réussite totale. On a adoré cette héroïne anti-romantique et follement moderne plongée dans une mise en scène au cordeau, admirablement composée pour dénoncer tous les esclavages domestiques.

  • En salles depuis le 12/4.

« The Zookeeper’s Wife » de Niki Caro

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Jessica Chastain et Niki Caro (respectivement devant et derrière la caméra) racontent le destin d’un couple de Justes face à la Shoah pendant la Seconde Guerre mondiale. Antonina et Jan Zabinski (campé par l’acteur belge Johan Heldenberg) sauvèrent 300 Juifs polonais de la mort en les cachant dans le zoo de Varsovie. Le résultat? Un drame historique touchant, qui rappelle Le Pianiste de Polanski et La Liste de Schindler, doublé de scènes d’une tendresse exceptionnelle entre Jessica Chastain et les animaux. Si le mélange des genres vous tente, allez-y.

  • En salles le 10/5.

« Un profil pour deux » de Stéphane Robelin

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Le comique burlesque de Pierre Richard fait toujours mouche. On l’a beaucoup aimé en veuf lunaire qui cherche l’amour sur Internet dans ce vaudeville charmant (signé Stéphane Robelin) qui se regarde aussi comme une variation autour de Cyrano de Bergerac à l’heure de Google et des pseudos. Avec la toujours charmante Stéphanie Crayencour.

  • En salles le 26/4.

« Félicité » d’Alain Gomis

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Inauguré par une sublime scène d’ouverture musicale, Félicité, d’Alain Gomis, suit le combat d’une chanteuse pauvre de Kinshasa (magnifique Véro Tshanda Beya) pour réunir la somme nécessaire à l’opération de son fils victime d’un accident de la route. Grand Prix du Festival de Berlin, le réalisateur franco-sénégalais dresse un portrait fascinant de la capitale congolaise, rongée par la soûlerie des hommes et la corruption des femmes. Empreint de réalisme magique, sous- tendu par un onirisme puissant, voilà un film qui nous rappelle l’immense pouvoir d’évocation du cinéma.

  • En salle le 3/5.

« Django » d’Etienne Comar

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Révélé dans « Un prophète » de Jacques Audiard, acteur au parcours exemplaire (Zero Dark Thirty, Hippocrate), Reda Kateb nous a bluffés dans Django, biopic historique sur le prince du jazz manouche Django Reinhardt, qui aborde l’attitude du musicien pendant l’Occupation nazie. Issu d’une lignée d’artistes algériens, l’acteur (petit-neveu du poète Kateb Yacine) s’est entraîné plus d’un an pour obtenir «une triche honnête» à la guitare, jusqu’à porter une prothèse à la main gauche, rappelant le célèbre handicap du guitariste. À ses côtés, on retrouve une très belle Cécile de France dans le rôle (fictif ) d’une résistante belge. Du beau travail. Et l’occasion de réécouter le « Requiem pour mes frères tziganes ».

  • En salle le 10/5.

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