Charivari, le bistrot de quartier convivial qui enchante Saint-Gilles
Des plats réconfortants & débordant de saveurs, du vin naturel et une ambiance sans chichis : bienvenue chez Charivari, un jeune bistrot de quartier, installé à un croisement de rues dans le quartier de Saint-Gilles à Bruxelles.
À la recherche d’un bistrot à l’âme d’antan avec une cuisine familiale à Bruxelles ? Charivari a plus d’un tour dans son sac pour vous faire passer une délicieuse soirée.
Bar à vins et bonne humeur
Un rideau rouge, un comptoir en bois et quelques bouteilles de vin alignées sur l’étagère : le décor de Charivari est posé. Nous sommes catapultées dans un bistrot à la déco authentique et ayant conservé tout son charme d’antan. Oubliez les clichés vintage, ici la simplicité est de mise et c’est justement ce qui rend l’établissement si agréable. Cogéré par Anna et Anthony, ces derniers ont voulu créer un « endroit où l’on mange bien, on boit bien, et surtout on partage ».
On peut pousser la porte du Charivari simplement pour boire un bon verre de vin issu de la sélection avisée d’Anna. Elle comprend des vins naturels et biodynamiques en provenance de plusieurs pays, et avec chacun leur typicité : Hongrie, Autriche, Espagne, France... Guidées par les précieuses recommandations de notre sommelière, nous entamons tout naturellement notre soirée sur la terrasse à trinquer un blanc d’Espagne, le « Biodiverso », et un orange d’Italie, le « Esotico ». Ce dernier est particulièrement intriguant et donne quasiment l’impression de siroter un cidre.
Les cuvées n’ont, à vrai dire, rien de conventionnelles. Ne soyez donc pas surpris par leurs arômes, qui sortent des sentiers battus. Mais après quelques goulées, on finit rapidement par les apprivoiser et on en termine entièrement amoureux. Quelques bouteilles sont également mises en vente dans l’établissement pour les ramener directement à la maison.
Papote & bonne popote
Si vous souhaitez vous attabler pour dîner, il faudra, par contre, réserver en amont. Car si l’adresse n’en est encore qu’à ses premiers balbutiements, les habitués du quartier répondent déjà à l’appel, après seulement quelques mois d’ouverture. Ils s’installent sur la terrasse en saluant la gérante et s’engagent ensuite dans de longues conversations.
Sur notre table verte sauge, le menu esthétique rouge et blanc attire l’oeil avec ses airs de carnet de dessin. Il est très succinct et ne contient que deux entrées, deux plats et un dessert. Un format auquel nous ne sommes plus vraiment habituées de nos jours. Pourtant, il se révèle être tellement plus appréciable. Non seulement, on évite de se perdre parmi les dizaines d’intitulés, mais on a aussi l’assurance que tout est préparé de A à Z par l’établissement.
© Margot Houget
Anna, sourire aux lèvres, vient prendre nos commandes. On décide de planter notre fourchette dans tous les plats (oh, les gourmandes). En entrée, ce sera une salade de haricots verts, nectarine, ricotta, basilic et un maquereau à la flamme. Si l’intitulé de la première entrée ne surprend pas vraiment, dans l’assiette c’est une toute autre affaire.
Un pesto maison vient recouvrir généreusement les haricots et les rend irrésistibles. Quant au maquereau, son goût est doux, et il se marie avec justesse à la crème de raifort et à la sauce de concombre, citron vert, qui nous rappelle quelque peu le wasabi. Et pour ne plus laisser une seule trace dans les assiettes, une corbeille à pain de chez Boulengier nous est aussi fournie.
Une cuisine généreuse
© Margot Houget
La suite ? Le doux soleil de fin de soirée vient illuminer nos deux plats de résistance. Copieuses et colorées, nos assiettes font désormais la fête à une ratatouille et à des tomates farcies, riz pilaf et jus de volaille. Des recettes qui nous remémorent immédiatement la cuisine de notre grand-mère, authentique mais avec le petit truc en plus qui fait toute la différence. Les aubergines et les courgettes de la ratatouille fondent dans la bouche, tandis que la salade cache une polenta crémeuse qui se conjugue parfaitement au reste du plat.
Le riz des tomates farcies est croustillant et se mange sans faim, imbibé par un jus de volaille. Tout est un régal ! Les papilles comblées et le ventre repu, Anna va tout de même nous convaincre de commander un dessert. « Il reste toujours un peu de place » nous glisse-t-elle. On partagera donc un sorbet de fruits rouges, chantilly, meringue, qui fait dialoguer avec brio le croquant et le fondant. Une chose est certaine, on ne manquera pas de revenir et surtout, on recommandera l’adresse partout autour de nous. Car, en plus de bien boire et de bien manger, les tarifs sont plus qu’abordables pour le quartier. L’addition s’élève à 48 euros par personne, pour une entrée, un plat, un dessert et un verre de vin.
Informations pratiques
Où se régaler ? Rue de la Croix de Pierre 34, 1060 Brussels
Quand ? Mardi au mercredi de 18h à 23h, jeudi au samedi de 18h à 0h.
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