Après une pause, ce resto chic du Châlelain entame un nouveau chapitre culinaire
Adresse de référence dans le quartier du Châtelain à Ixelles, Odette en Ville vient de rouvrir ses portes début septembre, après un mois de fermeture. Le resto a fait peau neuve avec une carte renouvelée et toujours aussi envoûtante. Nos papilles ont eu la chance de pouvoir la découvrir !
Un souffle nouveau plane au-dessus de l’authentique maison de maître des années 1920. Logée au croisement de la rue de Livourne et de la rue du Châtelain, l’adresse est appréciée des habitants du quartier. Odette en Ville est loin d’être une inconnue au bataillon, mais elle vient de s’offrir une seconde jeunesse. Ses cuisines ont été entièrement rénovées et le menu réinventé. Il n’en fallait pas plus pour piquer notre curiosité !
Un bar à l’ambiance feutrée & des cocktails signature
S’il y a bien une chose que nous apprécions particulièrement au restaurant, c’est de pouvoir nous installer au bar et savourer un premier verre. Ce rituel a le don d’agir comme un sas de décompression entre la sortie du bureau et le repas à venir. Qu’il soit alcoolisé ou pas, il met nos papilles en appétit avant de planter notre fourchette dans le vif du sujet. Chez Odette en ville, le bar, au décor sombre, dégage une ambiance de salon des années 20.
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Deux barmen sont à votre service derrière le comptoir et agitent leurs shakers dans une précision orchestrale. Si une préparation n’est pas dressée à la perfection, ils la recommenceront immédiatement. L’art de la mixologie passe évidemment par un bon tour de main, mais aussi une part de créativité. Pour ouvrir cette expérience culinaire, nous commandons deux cocktails signature de la maison : le « Basil Fizz » , un mélange de gin, bergamote, basilic et verjus, ainsi que le « Pisaya » , à base de pisco, vanille, yuzu, noisette, passion et coco.
Comme nous l’explique le barman, le second est réalisé à partir d’une technique, appelée milk clear punch et est préparée avec du lait caillé. Le cocktail « Pisaya » nous est magnifiquement servi avec des pétales de fleurs. C’est, en plus, une agréable surprise en bouche avec l’arôme intense de la noisette, qui reste présente plusieurs secondes. Il se boit littéralement comme du petit lait, mais n’en a toutefois pas la consistance. Le « Basil Fizz » a lui, par contre, une texture beaucoup plus épaisse et mousseuse. Le tandem aromatique basilic-bergamote s’exprime pleinement avec le gin.
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Un harmonieux mariage de saveurs
L’esprit des années folles se prolonge dans la salle du restaurant, où banquettes en velours, bougies et tableaux en noir et blanc habillent le lieu. Venons-en maintenant au coeur des assiettes ! Derrière celles-ci, on retrouve toujours le chef exécutif Nelson Vander Meuter, qui a revisité la carte avec l’aide de Vladimir Litvine. En entrée, nous optons pour le poulpe rôti et son crémeux de patates douces & chipotle. Une amorce réconfortante dont la douceur de la purée équilibre harmonieusement la texture légèrement croquante des tentacules. Quelques feuilles de coriandre viennent aussi coiffer le plat. Mais, si vous faites partie du clan qui déteste cette plante herbacée, ne vous en faites pas. Vous pourrez facilement l’enlever de votre assiette.
Sur la carte se côtoient aussi bien des grands classiques de la cuisine (tel le tartare de boeuf) et des inspirations puisées un peu partout dans le monde. Pour la suite, nous décidons de goûter à une nouveauté – le tataki de thon aux parfums d’Asie -, et à l’incontournable mi-cuit de saumon. Le dîner sera donc résolument marin. La fine croûte caramélisée en surface et la texture fondante du tataki révèlent une cuisson parfaitement maîtrisée. Les cacahouètes parsemées sur le thon ajoutent ce petit twist gourmand qui fait toute la différence. En revanche, si la simple vue de la coriandre vous donne des sueurs froides, évitez de commander ce plat.Il en est en effet bien garni.
Concernant l’assaisonnement du mi-cuit de saumon, il est délicat et vient sublimer le poisson en toute simplicité, grâce à un beurre au miso. Il est bien exécuté, mais nous avons, tout de même, une préférence pour le tataki. Enfin, le diner se conclut avec un dessert, qui donne envie d’y plonger sa cuillère même l’estomac plein. Nous devons saluer les sorbets maison ultra-onctueux aux parfums mangue et framboise. Un délice glacé pour les papilles ! Nous ne manquerons pas de revenir pour commander la fameuse dame blanche, dont on nous a dit le plus grand bien. Et si vous avez envie de prolonger cette luxueuse parenthèse, vous pouvez aussi passer une nuit dans l’une des chambres du restaurant.
Infos
Le restaurant est ouvert tous les jours de 12h à 14h30 et de 19h à 22h30. Le samedi, de 16h à 1h00 et le dimanche, de 16h à minuit.
Où ? Rue du Châtelain 25, 1050 Bruxelles
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