La bonne e-atitude

Rester maître de sa tablette, c’est possible. Cinq clés pour adopter la bonne e-atitude.

1. Au travail

Au travail, s’empêcher de regarder ses e-mails pendant les deux premières heures de la matinée. En début de journée, nos capacités cérébrales sont à leur maximum, c’est le bon moment pour foncer sur ses dossiers importants et/ ou complexes sans être interrompu. 
 
Accomplir une «mission» à la fois est plus efficace que le multitasking. Ce comportement augmente la concentration et libère la créativité. Au boulot, 25 à 50 % des gens s’avouent dépassés par le nombre de tâches à gérer en même temps. «Après ces deux heures de déconnexion, avoir avancé augmente notre motivation et notre sentiment de reconnaissance envers nous-mêmes, donc booste notre bonne énergie. Ces conséquences bénéfiques durent toute la journée.»
 

2. Rituels de déconnexion

Organiser et ritualiser des moments de déconnexion totale. Choisir des moments-clés, comme les repas et les loisirs en famille, où ni internet ni les GSM n’ont droit de cité. Les nouvelles technologies sont fun, fascinantes, sources d’infos et de communications infinies, et peuvent vite être addictives.
 
«L’idée est donc de couper les automaismes d’hyperconnexion. Aussi incroyable que cela paraisse, beaucoup de cadres de la Silicon Valley limitent strictement l’usage des tablettes et smartphones de leurs enfants. En réalité, le coupable n’est pas la technologie elle-même, mais le mode de relation qu’on établit avec elle
 

3. Pas avant le coucher

Ne pas consulter d’écrans numériques à moins de une heure et demie du coucher. La lumière bleue émise par les écrans influe sur la qualité de nos nuits: elle réduit la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil. Au coucher, il est important de sortir de la chambre les tablettes et GSM, qui peuvent produire des sons et réveiller le dormeur. De plus, les ondes qu’ils émettent nuisent au bon repos. «Même éteints, ils peuvent influencer notre fonctionnement cérébral, notre cerveau ayant capté leur présence.»
 

4. Limiter les notifications

Bloquer les signes d’alerte et les pop-ups pour éviter d’être fréquemment interrompu ou distrait dans sa tâche. De même, relever ses e-mails à heure fixe. «Sur base de dizaines d’études, le Dr Glenn Wilson, de l’université King’s College de Londres, a démontré qu’au boulot, les interruptions réduisent temporairement le quotient intellectuel et ce, de manière équivalente à la baisse de concentration qu’on connaît après une nuit blanche.»
 

5. Se reconnecter... à soi-même

S’interroger sur ses besoins réels. S’il s’agit de se détendre, pourquoi ne pas opter pour une activité outdoor ou un bouquin? S’il s’agit de communiquer, pourquoi ne pas aller boire un verre avec une copine? S’il s’agit de s’informer, pourquoi ne pas ouvrir un journal? «Remplacer le virtuel par du réel permet souvent de se reconnecter à soi-même, de mieux prendre soin de soi. Il ne s’agit pas de bannir les outils digitaux, mais de les remettre à une juste place, d’évacuer ce sentiment d’urgence qu’ils créent. La technologie est un fabuleux cadeau, pour autant qu’elle ne devienne pas notre maître, mais reste à notre service.»

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