Botox, peeling, fillers: 5 choses à savoir sur la médecine esthétique

Quand les petits défauts dus à l’âge virent à l’obsession, ne pensez pas tout de suite au scalpel. La médecine esthétique propose des techniques plus douces et naturelles. Mais comment savoir si cette méthode est la bonne pour nous? On fait le point en 5 questions.

NO PAIN, NO GAIN ?

Selon le Dr Clément Coenen, tout ce qui se trouve sur la ligne centrale du visage est extrêmement sensible. « Les traitements autour des lèvres et du nez sont les plus douloureux. Toutefois, lors d’une injection, le produit est mélangé à un produit anesthésiant qui se libère à chaque injection. Après quelques piqures, on ne sent presque plus rien. »

QUAND COMMENCER LA TOXINE BOTULIQUE ?

Selon le Dr Clément Coenen, il y a peu de temps encore, seules les personnes de plus de 50 ans le consultaient pour un traitement antirides. « Je vois maintenant le public rajeunir de plus en plus. La culture américaine a mis dans la tête du public que les injections devaient être utilisées à titre préventif. Si vous ne faites pas d’injection, la peau peut finir par grimacer (c’est ce qu’on appelle les rides d’expression) et provoquer des rides durables. En ce sens, les injections peuvent vraiment jouer un rôle préventif. »

DANS QUELS CAS UN TRAITEMENT NON INVASIF EST-IL INSUFFISANT ?

Le vieillissement cutané commence par de fines rides. Dans ce cas, les traitements non invasifs sont suffisants. Malheureusement, les procédures non invasives ne donnent pas de résultats permanents. « Si vous constatez un vrai relâchement de la peau, il est alors préférable de passer par la case bistouri, explique le chirurgien plasticien Patrick Tonnard. Les fillers à base d’acide hyaluronique sont bons lorsqu’on est encore jeune, mais si vous souhaitez une solution plus permanente, il est préférable d’injecter vos propres substances (lipofillers), qui nécessitent une petite incision. Même si vous voulez juste corriger votre cou, un lifting par fils tenseurs ne suffit pas, il est préférable de couper l’excédent de peau par le biais d’une intervention. Si vous avez perdu beaucoup de volume et que vous modifiez la texture de votre peau, les procédures non invasives ne suffisent pas. » Selon le Dr Clément Coenen, les injections et les fillers vous aident à améliorer votre apparence, mais si vous voulez paraître plus jeune, songez à la chirurgie. Avec une opération, vous rajeunissez de dix ans et les résultats restent visibles longtemps.

QUELS SONT LES RISQUES ?

Selon le dermatologue Piet De Merlier, des effets secondaires mineurs peuvent survenir. « Si les interventions ne se passent pas dans un environnement stérile, il y a un risque de contamination bactérienne ou d’infection. Les patients peuvent également réagir aux produits injectés, mais les risques sont très minces. L’erreur humaine n’est pas à exclure. Le médecin peut accidentellement injecter le produit dans un vaisseau sanguin. Cela obstrue le vaisseau sanguin et provoque la mort d’une zone de la peau. » Avant d’envisager un traitement ou une intervention, il est donc important d’être bien informée sur le médecin, qui doit à la fois être reconnu et expérimenté.

QUI PEUT PRATIQUER UNE INTERVENTION DE CE TYPE ?

Trois types de médecins peuvent effectuer une procédure esthétique:

  • Un dermatologue reconnu peut effectuer des traitements esthétiques non invasifs. Vous pouvez le reconnaître par son numéro Inami qui se termine par 550.
  • Un médecin esthétique (il s’agit d’un nouveau titre juridique existant depuis deux ans) est un médecin généraliste qui a suivi une formation complémentaire liée aux traitements esthétiques non invasifs.
  • Un chirurgien plasticien est spécialiste en chirurgie plastique (reconstructive). Il est le seul autorisé à utiliser un bistouri. Vous pouvez reconnaître un chirurgien plasticien à son numéro Inami qui se termine par 210.

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