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Paris, jour 5

Le dimanche au soleil.

Il y avait du soleil ce dimanche sur Paris. Suffisamment, en tous cas, pour sublimer les Jardins du Palais Royal, l'un des lieux les plus magiques de la ville. C'est à la villa Lys, un tea room situé sous les arcades du jardin, que la marque Le Mont Saint Michel avait convié les journalistes à célébrer le 100e anniversaire de la maison. Un centenaire matérialisé par une collection capsule* composée de rééditions de pulls emblématiques de la marque, mais aussi de petit mobilier, de cabas (dont un dessiné par le Belge Ben van Looy, ami de la "famille"), de quelques articles de petite maroquinerie et d'accessoires. Bref, des produits qui ont une âme, à l'instar des propriétaires du label. Un label qui, après un passage à vide dans les années 80, a retrouvé un public. Peut-être en partie parce qu'en 2013, une maison qui écrit son histoire (et ses collections) dans un château de Bretagne, ça a un sens. Un vrai.

* En vente dès le mois de juillet à Bruxelles chez Hunting and Collecting. www.huntingandcollecting.com

Changement d'ambiance au show room Cacharel où j'ai eu l'occasion d'échanger quelques mots avec les créateurs de la marque. Des créateurs humbles, discrets, mais néanmoins très en phase avec leur époque. Si les imprimés Colibri de la collection hiver (baptisée ROCK THE PRINT) dégagent une élégance aérienne et une douceur rassurante, Ling Liu et Dawei Sun aiment rappeler qu'ils ne dessinent pas pour une fille romantique et hors du temps. La fille (un mot qu'ils utilisent tout le temps) Cacharel est une femme active, qui va au bureau, sort, tweete à tout va et sait... ce qui lui va. Si elle porte une petite robe fleurie, elle la dissimulera peut-être sous un manteau boyish. Si elle enfile un tailleur, elle le twistera probablement avec un accessoire décalé. Elle aime autant le lurex que le cachemire ou la soie laquée. Le duo a également dessiné une capsule composée de quelques robes noires. Pas trop sages, ni trop folles, elles ont ce petit détail qui leur donne un look "jeune" (un autre mot chouchou de Ling et Dawei). Une collection à garder dans un coin de sa tête. Cette fille (femme) Cacharel, c'est peut-être vous.

Chez Paule Ka, il y a du changement dans l'air. L'heure est à la simplicité et au pragmatisme, à l'image de cette présentation "zéro effet" qui avait pour unique objectif de... montrer les vêtements. Et rien qu'eux. Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est réussi. On les a bien vues, ces pièces de l'hiver 2013-2014. Et on les a aimées. Peu de couleur, si ce n'est le bordeaux presque noir d'un manteau vernis terminé par une bande de fourrure amovible ou d'une pure de cuissarde en veau. Cette saison, contrairement aux précédentes, les pièces présentées aux journalistes, seront, pour la grande majorité, commercialisées. Il ne s'agit donc plus de silhouettes waw, très éloignées de ce que les fans de la marque trouveront en boutique dans les prochains moins. L'hiver prochain, la femme Paule Ka osera les mix de matières, les gros pulls en maille, le twin-set revisité, la jupe cuir et poulain (une sorte de jeu de pile ou face modeux). Les gros pulls sont parfois longs, à porter en mini robe sur un legging cuir ou très court pour réchauffer une chemise masculine. Les bijoux (un petit clin d'œil surréaliste) rendent le tout un rien plus ludique. On regrette un peu les mises en scène sublimes du belge Benoit Béthune des saisons précédentes, mais on applaudit la collection. Madame Ka, l'hiver, c'est certain, te va!

Ma journée s'est terminée sur une grande leçon de chic helvétique. La maison Akris avait convié un orchestre de chambre à assurer l'habillage musical de son show "concert" donné au Grand Palais. Au total, ce sont 42 silhouettes qui ont été présentées ce dimanche à Paris. Ce show, Albert Kriemler aurait pu l'appeler "Cinquante nuances de noir". Comme dans un tableau de Pierre Soulages, cette couleur a dominé le show, histoire de nous convaincre que la diversité des matières et la précision des coupes rendaient l'intervention de toute autre nuance complètement... inutile. Que dire de cette succession de looks plus envoutants les uns que les autres. De la robe à dos voilé jusqu'aux pulls à col écharpe surdimensionné en passant par les robes du soir affolantes de transparence et les manteaux ultra sexy, difficile de résister à cette addition de textures: cachemire, crêpe, tulle, fleece, lurex, cuir nappa, jersey, veau, flanelle. Si le chic a un nom, ce soir, c'était Akris.

M.H.

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