Enfin l’été!

A force de présenter les collections été en septembre (ça, c’est pas nouveau), mais surtout de nous balancer des pré-collections à tout va alors que la saison en cours (la vraie) vient juste de démarrer, il y a de quoi perdre le nord.

 

C’est ce qui m’est arrivé, certaines fois, face aux shows printemps-été 2013 présentés à Paris depuis une semaine. Est-ce la crise? La frilosité du marché? La pression des acheteurs désireux  de pouvoir vendre, dès janvier, de nouveaux vêtements à des clientes blasées? Difficile à dire. Ce qui est certain, en tous cas, c’est qu’une semaine d’été.... si hivernale, ça a de quoi interpeler. 

Christophe Lemaire, lui, n’est pas tombé dans ce panneau-là. Les silhouettes PE2013 qu’il a imaginées pour la maison Hermès sont d’une élégance rare, à l’image d’une maison qui n’a plus rien à prouver et dont le créateur s’amuse, dès lors, à interpréter les codes avec brio et sens de l’a propos. Rien n’est vain, ni facile. Ni austère à force de fuir le commun. Même lorsqu’elle est sexy, la femme Hermès est belle, raffinée, à la fois moderne et si intemporelle.

Les codes maison, ils sont tous là. Avec le cuir, omniprésent dans les tuniques et les shorts noirs ou crèmes. Enveloppant ou léger comme un voile d’été. Dans les sacs à dos aussi, dont certains ne font plus qu’un avec les manteaux. Et puis, il y a la soie, évidemment. Sublimement imprimée. Parfois graphique, parfois poétique, mais toujours magique. Coupés dans cette matière emblématique d’Hermès, les sarouels et les tops drapés dessinent les contours d’une femme moderne et aérienne. D’une femme tellement simple et allurée que même les touches décalées (comme ces fines bretelles) asseyent encore davantage son élégance.

M.H.

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