Bruel, à la lettre B

Dans le répertoire de la chanson, Patrick Bruel est à la lettre B, comme Barbara. On le savait grand fan de la dame brune, le voici l'interprétant avec sensibilité. En 2016, il aura encore envie de surprendre. Tête-à-tête avec un homme de tête. Par Joëlle Lehrer

Je vous savais fan de Barbara depuis toujours, mais qu'est-ce qui vous a poussé à faire cet album de reprises?

Je savais qu'un jour, je ferais quelque chose autour d'elle, que je la remercierais. Ses chansons m'ont accompagné toute ma vie. Je ne me souviens pas d'une étape de ma vie où il n'y a pas eu Barbara, Brel, Reggiani. Barbara avait ce côté iconique, un peu sacré. Pendant ma tournée acoustique, je chantais «Vienne» à la fin du concert. Puis à l'Opéra Garnier, début 2015, je l'ai rechantée avec un orchestre symphonique. Je me suis dit que je n'allais pas en rester là avec elle. David Moreau, mon frère, qui a fait les arrangements de ce disque, connaissait peu le répertoire de Barbara. Il m'a fait des propositions d'arrangements et j'ai posé ma voix sur «L'Aigle noir». La question était: «Ces chansons veulent-elles de moi?»

Est-ce que ça matche?

Voilà! Parce que c'est difficile de se détacher d'elle. Or, c'est la seule règle. C'est pour cette raison que les femmes ont du mal à chanter Barbara. J'ai fait écouter ma version de «L'Aigle noir» à ma mère et quelques autres «gardiens du temple».

Saviez-vous que Barbara avait vécu à Bruxelles?

Je sais tout sur Barbara. Elle a habité à Charleroi aussi. Elle y a monté un cabaret. Elle va remonter la pente.

– Patrick Bruel, «Très souvent, je pense à vous...», Sony Music.

-En concert le 16 mars au Palais des Beaux-Arts (Charleroi),  les 24 & 25 mai 2016 au Cirque Royal (Bruxelles) et les 26 & 27 mai 2016 au Forum (Liège).

Lire l'intégralité de l'interview dans le GAEL de février.

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